Définition de la Gestalt Thérapie

La Gestalt-Thérapie est une approche qui s’appuie sur la résonance corporelle, les sensations et les émotions pour aller contacter en profondeur nos vécus. Elle nous permet de contacter nos ressources propres pour dépasser nos croyances limitantes et traumatismes.

Elle travaille à partir du lien qui se tisse entre patient et thérapeute. Elle s’adresse à toutes les personnes désireuses de bénéficier d’un accompagnement psychothérapeutique, que ce soit dans le cas de :

  • Dépression ou passage dépressif
  • Résurgences de traumatismes
  • Troubles alimentaires
  • Angoisses, états anxieux
  • Troubles physiologiques inexpliqués qui gênent la vie quotidienne
  • Difficultés liées à des changements de vie (rupture, deuil, changement de vie)
  • Difficultés rencontrées autour de la périnatalité (désir d’enfant, angoisses durant la grossesse, dépression du post-partum
  • Difficultés de couple
  • Trouble borderline
  • Burn out

Les séances se déroulent à un rythme hebdomadaire et durant 50 minutes. Au cours d’une première séance, patient et thérapeute vont explorer le besoin exprimé par le patient. C’est à partir de l’émergence de ce qui se déroule dans la relation ici et maintenant dans la séance que le travail va pouvoir démarrer. Le propre de la Gestalt-Thérapie n’est pas d’établir un plan d’action précis à partir d’un diagnostic, mais de proposer une attitude d’ouverture profonde qui va permettre de laisser se déployer les émotions et le vécu corporel du patient, avec la sécurité et le soutien apportés par le thérapeute.

Tout savoir sur la Gestalt-Thérapie

C’est ce déploiement qui va permettre de re-connecter nos vécus antérieurs et présents pour mieux en prendre conscience, mais aussi les dépasser, les regarder sous un jour nouveau, ou encore les revivre en expérimentant de nouvelles possibilités.

Le propos de la Gestalt-Thérapie est de soutenir notre élan naturel vers la nouveauté, et ce, par l’exploration consciente de l’instant : nous allons observer comment le corps et les émotions s’expriment ici et maintenant, (par les postures corporelles, la gestuelles, le regard, la position) mais aussi le ton de la voix, le rythme du récit, l’ambiance que cela crée. Le thérapeute va travailler à partir de ses ressentis corporels propres pour déployer notre champs de conscience. Nous sommes alors dans une attitude qui est celle de la pleine conscience, proche de la méditation, comme canal d’écoute des phénomènes en présence. Le thérapeute pourra aussi co-créer avec le patient ce que nous appelons une « expérimentation » : soit une mise en situation, ensemble, qui permette de dépasser les croyances qui ont crée en nous de la fixité et de la répétition.

Travailler avec le vécu corporel, cela veut dire écouter le récit de la personne, être entièrement présent à ses besoins et ses attentes, tout en ouvrant les possibles à ce qui s’exprime « ce qui n’est pas su », ce qui ne passe pas par les mots. C’est ici que commence le travail du Gestalt-Thérapeute : donner corps à l’implicite qui se manifeste au cours de la séance, en prêtant attention au mode d’exister des corps. Cela veut dire soutenir l’émotion qui émerge, ou encore aller contacter les vécus qui ne sont pas encore amenés à la conscience, en proposant, par exemple, de changer la posture corporelle, de mettre en scène le récit d’une façon plus vivante, d’expérimenter en direct avec le thérapeute des modalités d’exister autrement.

Prendre conscience de façon rationnelle de nos façons d’exister est une première étape pour acquérir de la liberté dans nos choix et dans nos existences. Le projet de la Gestalt-Thérapie est d’aller au-delà au dépassant nos schémas connus, par le déploiement de notre conscience corporelle. Le corps est un outil de changement, de développement infini.

Questions fréquentes sur la Gestalt-thérapie

Pourquoi choisir la Gestalt-Thérapie ? Comment agit-elle ? Offre-t-elle un travail efficace sur les traumas ? En quoi est-ce une approche corporelle ? Questions/réponses.

C’est mon constat de l’efficacité de la Gestalt-Thérapie qui m’a amenée à me spécialiser dans cette approche thérapeutique : parce qu’elle prend en compte non seulement la globalité de la personne (son corps physique, son vécu psychique, ses émotions, ses capacités cognitives, son énergie vitale), mais aussi la globalité de son existence en lien avec l’environnement (le sien au quotidien, et celui vécu en séance avec le thérapeute), elle est à mon sens une thérapie qui travaille sur l’entièreté de notre existence.

La pensée gestaltiste part du principe que avons en nous toutes les ressources faces aux difficultés existentielles, pour rétablir notre équilibre propre. Reste à prendre conscience de nos ressources, de comment elles peuvent s’exprimer. Et de dépasser nos blocages en expérimentant de nouvelles possibilités d’être en relation. C’est le travail du thérapeute que de soutenir notre aller-vers naturel, en faisant confiance à cette auto-régulation de notre organisme. Et de nous amener à expérimenter différentes modalités de relation, en allant mettre en lumière ce qui s’exprime via les émotions et la présence corporelle. Nous mettons le focus sur le vécu « non pensé », « non su », davantage que sur l’analyse rationnelle qui fait que le patient, bien souvent, est conscient de ses difficultés, et pourtant, ne les dépasse pas.

C’est justement la difficulté du traumatisme, de façon générale (qu’il soit lié à un drame ponctuel ou résultant de répétitions de traumatismes pendant l’enfance, par exemple), que de brouiller les cartes de notre vécu corporel. Parce que bien souvent, il s’accompagne d’une désensibilisation (qui nous a permis au moment des faits de conserver un équilibre psychique). Là où le traumatisme est complexe, c’est qu’il nous fait re-vivre au présent des sensations anciennes qui restent, dans l’ici et maintenant, sidérantes. C’est en soulevant les couches progressivement de ce qui se manifeste corporellement et émotionnellement, en re-contactant ces traces anciennes qui sont pourtant toujours vivaces dans l’ici et maintenant de la séance, que nous allons dans un premier temps pouvoir amener à la conscience la force de ces résidus traumatiques. Le fait d’amener à la conscience permet de différencier et d’isoler ce vécu traumatique pour qu’il ne nous définisse plus « entièrement ». Nous sommes bien d’autres choses, et pourtant le traumatisme a ce pouvoir d’envahir la perception de notre corporalité.
Puis, plus tard, en nous centrant sur l’actualité de la situation, pouvoir reconnaître que si la trace traumatique est toujours présente, la situation traumatisante n’est plus pour autant d’actualité. Cette prise de conscience du moment présent est un des grands axes de travail en gestalt-thérapie : prendre conscience de la réalité de notre existence, ici et maintenant.
Enfin, au-delà de la prise de conscience, le dépassement de la situation traumatique est un travail profond d’expérimentation, dans la relation avec le thérapeute, puis de fait, dans l’environnement du patient, de modalités d’exister « autrement ». Ce travail de différenciation se fait en profondeur et par « la vie », c’est-à-dire en expérimentant de nouvelles possibilités d’existence, dans le cabinet, mais aussi à l’extérieur. C’est le projet de la dynamique thérapeutique. Soutenir l’élan vital et ses ressources, pour qu’il apprenne à les contacter de lui-même, et qu’il contacte les bénéfices dans sa vie quotidienne.

La Gestalt-Thérapie ne s’inscrit pas dans la lignée des approches qui promettent un résultat sur des traumatismes en quelque séances….Et en même temps, elle ne s’inscrit pas non plus dans la lignée des approches analytiques qui sont vouées à inscrire la relation patients-thérapeutes des années durant dans une relation qui tourne sur elle-même. L’objectif est de travailler et de s’engager suffisamment de temps ensemble pour mener un travail en profondeur, permettant l’instauration d’une alliance thérapeutique, et à la fois, de permettre aux personnes de contacter de façon efficaces leurs ressources propres, via leur expérience en cabinet mais surtout dans leur vie ! Certaines thérapies, selon les problématiques, peuvent être relativement rapides, c’est à dire de quelques mois.

Il faudrait déjà dans un premier temps pouvoir définir ce qu’est le corps : dans le langage courant, nous opposons souvent le corps physique à la pensée rationnelle. Or, dans notre approche, quand nous parlons du corps, c’est de l’intégrité de la personne dont nous parlons. Le corps, c’est le corps physique qui bouge, qui se positionne de telle ou telle manière. Et ce corps qui existe d’une certaine façon, il est fondamentalement relié à notre monde émotionnel, psychique. Si je suis triste, je n’aurais pas la même posture que si je me sens pleine d’entrain. Il est impossible de différencier les deux, nous sommes un tout qui pense, qui imagine, qui rêve, qui se souvient, qui projette, qui ressent des émotions, qui perçoit des sensations.
Privilégier le travail à partir du corps, cela permet de ne pas rester à un niveau conscient qui fait appel à la rationalité du patient : on peut tout à fait être conscient de nos penchants sources de souffrance, et même savoir d’où cela nous vient et pourquoi, et pour autant, ne rien pouvoir changer. Passer par le canal du vécu corporel, des sensations et des émotions, c’est revenir à un niveau pré-verbal, qui est la face immergée de l’iceberg de notre existence et de nos possibilités. Nous allons pouvoir y contacter notre part sombre mais aussi nos ressources et notre énergie vitale. En cela, cette approche rejoint celle de Carl Gustav Jung, psychanalyste dissident de Freud.

C’est prendre en compte en priorité ce que le corps nous raconte (celui du thérapeute, et celui du patient qui se rencontrent à cette occasion) au lieu de faire fonctionner nos cerveaux pour élaborer, raisonner et établir des théories et des liens de causalité. Écouter ce que le corps nous dit, cela peut passer par l’observation de nos postures, de nos gestes, notre souffle, nos douleurs, notre confort, notre regard… Cela pourra être écouter son élan naturel qui demande par exemple à bouger, ou au contraire à se poser. Ce peut être aussi proposer de le mettre en mouvement pour amener du nouveau dans la posture, et par là observer ce qui peut se passer alors de neuf en nous si nous explorons de nouvelles possibilités corporelles. Le corps porte en lui de nombreuses réponses et surtout de nombreuses potentialités d’exister différemment et de nous libérer de ce qui gêne notre liberté, nous encombre.

Comment la Gestalt-Thérapie agit-elle sur les traumas ?

Un approche qui travaille avec la dimension corporelle, porte d’entrée du trauma

La Gestalt-Thérapie vise à nous permettre de contacter les ressources que nous avons en nous, à leur permettre d’émerger et de regarder ce qui freine leur émergence. Pour cela, on va proposer un focus sur le corps sensible et émotionnel plus que sur nos capacités mentales. Et ce, grâce à  » l’accordage » émotionnel, c’est-à-dire la résonance de mon vécu pour le thérapeute, qui « s’accorde » à cette tonalité particulière présente dans l’instant. Cette capacité à s’accorder au vécu psychique du patient est en soi « soignante », car le patient est reconnu, validé profondément dans son vécu. Ceci constitue une première étape essentielle dans l’accompagnement autour du trauma.

Le traumatisme : un système complexe

Mais cet accompagnement est complexe : le traumatisme, de façon générale (qu’il soit lié à un drame ponctuel ou résultant de répétitions de traumatismes pendant l’enfance, par exemple), envahit notre corps et nos émotions, et brouille les cartes, mettant du flou sur la conscience de nos ressources propres.

Il peut aussi entraîner une désensibilisation (qui a été nécessaire, un temps, pour conserver un équilibre psychique), qui va nous empêcher de sentir, de percevoir, d’accéder aux émotions associées. Il peut aussi entraîner une amnésie du ou des épisodes concernés. Dans tous les cas, il ramène au présent des sensations anciennes qui restent, dans l’ici et maintenant, sidérantes, que nous pouvons plus ou moins facilement ressentir et comprendre selon le degré d’enfouissement du vécu. Souvent, nous ne faisons qu’un corporellement avec le traumatisme. D’où le travail de différenciation à mener, pour faire la part des choses entre ce qui relève de notre énergie vitale actuelle, et ce qui relève d’un passé qui reste émotionnellement accroché.

Comment agit la Gestalt-Thérapie ?

C’est en soulevant les couches progressivement de ce qui se manifeste corporellement et émotionnellement durant la séance, en re-contactant ces traces anciennes qui sont pourtant toujours vivaces dans l’ici et maintenant que nous allons dans un premier temps pouvoir amener à la conscience la force de ces résidus traumatiques (tout comme nos ressources).

Plus tard, en nous centrant sur l’actualité de la situation, nous allons pouvoir reconnaître que si la trace est toujours présente, la situation traumatique n’est plus pour autant d’actualité. Cette prise de conscience du moment présent est un des grands axes de travail en gestalt-thérapie : prendre conscience, dans toute sa dimension, de la réalité de notre existence, ici et maintenant. Cela passe par travail de relation avec le thérapeute, qui s’instaure au fil du temps, et qui est ponctué d’exercices, et d’expérimentations qui explorent le vécu actuel, comme la mise en conscience de ses sensations corporelles, par exemple.

Au-delà de la prise de conscience, le dépassement de la situation traumatique est un travail profond d’expérimentation, dans la relation avec le thérapeute, puis de fait, dans l’environnement du patient, de modalités d’exister « autrement » que dans le nuage du traumatisme, dans un nouveau mode relationnel. En explorant en thérapie d’autres fonctionnalités de lien, j’ouvre petit à petit mes possibilités d’exister autrement. J’intègre, corporellement, c’est-à-dire, émotionnellement, ces nouvelles capacités, que je vais pouvoir, graduellement, vivre à l’extérieur. C’est le projet de la dynamique thérapeutique.

Les origines de la Gestalt Thérapie

La Gestalt-thérapie fait partie de la famille des thérapies relationnelles, c’est-à-dire qu’elle va s’appuyer sur la relation qui se crée entre le patient est le thérapeute pour soigner. Elle est issue de la psychanalyse : dans les années 50, Fritz Perls, psychiatre et psychanalyste américain, développe sa propre école de pensée pour traiter la névrose.

Son approche fait nouveauté par rapport à la vision freudienne : il ne s’agit plus de sonder l’inconscient mais à développer la conscience . En considérant le patient non pas comme un malade mais comme un être humain faisant face aux travers de l’existence, avec sa façon unique d être en lien avec le monde. En travaillant avec ses qualités et forces, au lieu de se focaliser sur ses failles et manquements. En s’inspirant des philosophies orientales et du zen, du courant philosophique de la phénoménologie et de la Gestalt-Théorie, il crée avec un groupe de chercheurs, Goodman et Hefferline, ce courant thérapeutique innovant.

Le groupe de chercheurs ne conçoit pas le psychisme humain un objet théorique isolé de son environnement. Il s’appuie sur la vie animale pour montrer que tout organisme est continuellement relié au monde. L’air que nous respirons, le sol sur lequel nous marchons, nos groupes de semblables, forment un monde qui nous influence, nous transforme, et que nous influençons et transformons également.

Une vision d’un monde et de nous-même sans cesse changeants

Ainsi, ce sont les « formes » (de l’allemand gestalt) nées de l’échange entre nous et le monde qui sont à prendre en compte, plus que l’histoire que nous nous racontons de nous-même. Ces « formes » qui figurent les échanges entre notre organisme et l’environnement, peuvent être conservatrices, ou créatrices.

Lorsqu’elles sont conservatrices, ces formes vont permettre à l’organisme de se maintenir en vie (manger, respirer, effectuer des actes répétitifs). mais aussi d’établir une sécurité de base, un « socle d’être ». Nous sommes dans l’ajustement conservateur. Un comportement répétitif qui assure au quotidien la continuité de notre être. Mais qui peut aussi dans certaines situations devenir limitant. « Je n’ exprime pas mes émotions car quand j’étais enfant, j’étais réprimandé pour cela. Ce comportement qui a construit mon rapport au monde dans cette habitude, a servi à me protéger dans l’enfance, mais n’est plus adapté dans ma vie d’ aujourd’hui où je ne rencontre plus cette menace ».

Lorsqu’elles sont créatrices, ces figures nous permettent de nous mobiliser en vue de la nouveauté, et ouvrent de nouvelles possibilités d’existence. C’est ce processus « d’ajustement créateur » que va chercher à soutenir le thérapeute gestaltiste. Si, par exemple, une difficulté inédite se présente, alors je vais déployer de nouvelles ressources qui, une fois utilisées, seront miennes. Je les intègre, elle me transforment, et grâce à elles j’ai transformé mon environnement. Ainsi, rien n’est figé. Nous avons, sans cesse, à nous réinventer, nous ne sommes pas déterminés par notre passé.

Deborah de l'Espinay plage

Une thérapie qui vise le déploiement de la conscience

La Gestalt-thérapie part du principe que ces formes de rapport au monde sont déjà entièrement représentées dans l’ici et maintenant. Tout, dans mes gestes, le ton de ma voix, mon énergie vitale, la place que je prends dans la pièce, ma façon de me mouvoir, parle de la formation d’une figure en devenir et de mon échange avec l’environnement. Et c est dans l’exploration poussée de son observation consciente, en lien avec le thérapeute, que je vais y accéder pour accéder à la liberté d’agir. De ce fait, il n’est plus question comme en psychanalyse d’accéder à l’inconscient, mais de déployer l’observation consciente de ce qui est présent maintenant. Et déplier ce contenu, ce phénomène en présence, pour soutenir l’émergence de la forme en devenir et sa mise en conscience.

Cette capacité à vivre de la nouveauté sera soutenue par le thérapeute par la mise en conscience de ce qui est présent, puis par le soutien de ce qui va advenir. Je survis grâce à mon instinct de conservation, mais ma capacité à dire JE, à devenir sujet existant, s’élabore dans ce contact avec la nouveauté.

Comprendre la vision gestaltiste en 5 principes

Pour comprendre l’approche gestaltiste, nous pouvons nous appuyer sur cinq principes dits « principes de champ », qui caractérisent la relation entre l’homme et le monde, étant entendu que nous sommes, dans ce point de vue, indissociables de notre environnement.

1. Principe d’organisation

Comme nous sommes intrinsèquement liés à notre environnement, (nos proches, notre lieu de vie, notre culture, le sol sur lequel nous marchons… tout ce qui fait notre monde et qui n’est pas notre propre organisme), tout comportement doit être observé dans un contexte auquel il appartient et qui lui donne sens. Nous n’avons pas des comportements isolés, ils sont toujours corrélés à une situation. Cette prise en compte du contexte environnant est remarquable dans le domaine des neurosciences, qui prennent de plus en plus compte les facteurs environnementaux dans leurs recherches sur le développement humain.

2. Principe de contemporanéité

Un comportement est observable dans le présent de sa manifestation. Cela signifie que la notion de répétition pure ne peut s’observer. Nous ne sommes jamais la même personne à chaque instant et nous ne reproduisons jamais exactement la même chose.

3. Principe de singularité

Dans cette même logique, chaque situation étant unique et ne se reproduisant jamais à l’identique, il est impossible de tirer des conclusions généralisantes. Le patient arrive toujours avec sa propre histoire, son existence unique.

4. Principe d’un possible rapport pertinent

Chaque aspect d’une situation est potentiellement significatif de la globalité de la situation. Il n’est nullement nécessaire de connaître la biographie complète du patient, car ses gestes, sa présence et sa parole, en interaction avec le thérapeute, dévoilent sa propre vérité. Cela entraîne le fait qu’il n’y a pas de cause première expliquant un comportement, mais tout un ensemble de signes qui le constituent. C’est pourquoi nous recherchons à explorer le « comment » plutôt que le « pourquoi ».

5. Principe de processus changeant

L’expérience d’un individu se construit d’instant en instant. Nous sommes en perpétuelle évolution et construction. C’est pourquoi nous avons la possibilité de nous réinventer, sans cesse, et de changer nos façons de faire si elles ne nous correspondent plus. C’est ce que tend à soutenir le thérapeute en gestalt, l’advenue de cet ajustement qui développe notre liberté d’agir.

Prendre rendez-vous

Vous pouvez dès aujourd’hui prendre RDV pour une consultation de Gestalt thérapie à Paris ou à Saint-Maur-Des-Fossés. Pour toute question, je vous invite à visiter ma page contact.